Près de 70 % des pays d'Afrique de l'Est et d'Afrique australe continueront à importer des denrées alimentaires pour combler leur déficit en raison des effets accrus du changement climatique. Il est à craindre que ces pays continuent à se débattre avec le coût élevé de la vie et l'augmentation des factures d'importation alors qu'ils s'efforcent de nourrir leur population. Malgré la faiblesse de l'offre alimentaire, les gouvernements d'Afrique de l'Est et d'Afrique australe se sont engagés à faciliter les échanges commerciaux avec le secteur privé après la signature de contrats de commerce de céréales d'une valeur de 409 millions de dollars. Ceci a été révélé lors d'un forum commercial à Dar es Salaam, organisé par TradeMark Africa en collaboration avec le Conseil des céréales d'Afrique de l'Est (EAGC) et l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra), qui a noté que la région devra compter sur les marchés bénéficiant d'un excédent pour nourrir sa population. Le directeur exécutif de l'EAGC, Gerald Masila, a expliqué que seuls l'Éthiopie, la Tanzanie et l'Ouganda bénéficient d'un excédent de maïs et constituent donc le grenier de réserve que le reste des deux régions de l'Afrique orientale et australe devra importer pour combler son déficit. "Les pays déficitaires que sont le Kenya, le Sud-Soudan, la Somalie, le Rwanda et le Burundi devront importer du maïs, bien qu'à un niveau inférieur, de l'Ouganda, de la Tanzanie et de l'Éthiopie pour combler leur déficit. M. Masila a ajouté que le Sud-Soudan augmentera probablement les coûts d'importation...
La faible production alimentaire entraînera une augmentation de la facture des importations pour la région
Posted on: August 2, 2024
Posted on: August 2, 2024