News Categories: The Horn of Africa News

La lenteur des progrès en matière d’harmonisation des normes affecte le commerce en Afrique de l’Est

L'absence d'harmonisation et de promulgation d'une loi de normalisation complète affecte le commerce intra-régional en Afrique de l'Est, l'Ouganda étant pointé du doigt pour avoir retardé la promulgation de la loi sur les normes de la CAE. Le processus est également très lent, ce qui affecte les entreprises, car plus de la moitié des membres n'ont pas encore atteint le seuil requis. Le commerce mondial et régional dépend des normes, de l'assurance qualité, de la métrologie et des essais pour établir la confiance entre les clients et les fournisseurs. Au sein de la CAE, c'est la structure juridique qui n'est pas encore totalement en place, ce qui compromet l'évolution des activités de normalisation, d'assurance qualité, de métrologie et d'essai, qui sont essentielles pour améliorer la productivité et assurer le développement social et économique de la région. En effet, la secrétaire générale de la CAE, Veronica Nduva, s'inquiète du fait qu'en dépit des efforts déployés pour garantir une législation sur les normes, une décision de l'Ouganda empêche la promulgation du projet de loi, ce qui bloque le processus juridique. Lien

Le port de Rubavu ouvre pour une phase pilote

Le port de Rubavu a été ouvert pour la phase pilote des opérations, en commençant par le terminal de fret. La phase pilote, qui a débuté le 1er juin 2024, « progresse bien », selon les responsables de l'Agence rwandaise de développement des transports (RTDA), qui recherche actuellement un opérateur privé pour gérer le port.  Les données officielles de la RTDA indiquent que le coût du projet du port de Rubavu s'élève à 7,8 millions de dollars (plus de 10 milliards de Rwf). Le port est sur le point de renforcer le tourisme et le commerce transfrontalier entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). La manutention des cargaisons, le chargement, le déchargement et l'accostage sont quelques-uns des services fournis dans le port, marquant ainsi une étape importante dans le secteur des transports. Les commerçants locaux ont déjà commencé à bénéficier de l'amélioration des installations, facilitant le transport des marchandises vers les villes de Bukavu et de Goma, en République démocratique du Congo. « Nous avons constaté des changements significatifs par rapport à l'ancien port », a déclaré Jean Dusengimana, un habitant du district de Nyamasheke. Il a ajouté : « Nous chargeons les marchandises très confortablement ; l'accostage des bateaux est maintenant plus facile. Avant le nouveau port, nous ne pouvions pas dormir de peur que nos marchandises soient volées. Le nouveau port est plus sûr et moderne. C'est la première fois que je vois un port moderne comme celui-ci ». Pouvant accueillir 1,4 million de passagers...

Les entrepôts intérieurs de conteneurs de Naivasha et de Nairobi augmenteront le volume des échanges commerciaux de l’Ouganda

La ministre d'État ougandaise chargée de la surveillance économique au sein du cabinet du président, Beatrice Akello Akori, a salué la mise en service des entrepôts intérieurs de conteneurs (ICD) de Nairobi et de Naivasha, qui, selon elle, stimuleront le commerce de transit le long du corridor septentrional. Le réseau routier du corridor nord couvre environ 12 707 kilomètres de long, répartis entre le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), le Kenya, le Rwanda, le Sud-Soudan et l'Ouganda. M. Akello a fait ces remarques à la tête d'une délégation qui évaluait l'infrastructure de transport multimodale le long du corridor nord. La délégation a cherché à comprendre les défis qui se posent sur cet itinéraire, en vue d'améliorer l'efficacité du commerce et du transport au niveau régional. La ministre a fait l'éloge des processus de compensation transparents dans les deux ICD qui, selon elle, permettent aux commerçants de payer moins de frais de surestarie, augmentant ainsi les volumes d'exportation et d'importation de l'Ouganda. Elle s'est entretenue avec des fonctionnaires de l'Uganda Revenue Authority (URA), de la Kenya Revenue Authority (KRA) et de Kenya Railways (KR) en poste dans les installations. En vue de faciliter les échanges commerciaux le long du corridor, le Kenya Ports Authority (KPA) a mis en place des mesures incitatives à l'intention des clients en transit utilisant les deux dépôts, ce qui, selon lui, les a rendus compétitifs dans la région. Actuellement, les conteneurs d'importation en transit passant par l'ICD de Naivasha bénéficient d'un maximum de 30...

L’Irlande s’engage à verser 2,4 millions d’euros par l’intermédiaire de TradeMark Africa pour renforcer le commerce et la croissance économique en Tanzanie

Le gouvernement irlandais, par l'intermédiaire de son ambassade en Tanzanie, s'est engagé à verser 2,4 millions d'euros (7,26 milliards de TZS) pour soutenir les initiatives de TradeMark Africa (TMA) visant à renforcer le commerce et la croissance économique en Tanzanie pour les années 2024-25 et 2025/26.  Le financement a été officialisé par la signature d'un protocole d'accord par l'ambassadeur d'Irlande en Tanzanie, Mme Nicola Brennan, et le directeur national de TMA en Tanzanie, M. Elibariki Shammy. Cet accord de trois ans permettra d'améliorer l'infrastructure commerciale de la Tanzanie, de réduire les barrières commerciales et de renforcer la compétitivité des entreprises. Ce financement servira également à faire progresser les systèmes numériques, à améliorer l'accès au marché, à favoriser l'inclusion, en particulier pour les femmes commerçantes qui passent d'un commerce informel à un commerce formel, et à rendre le commerce plus écologique - un nouveau domaine prioritaire visant à promouvoir des corridors de commerce et de transport plus durables grâce à l'intégration de l'action en faveur du climat. L'ambassadeur Brennan a déclaré : « L'Irlande est fière de s'associer à TradeMark Africa dans le cadre de cette importante initiative. Grâce à l'amélioration de l'infrastructure commerciale et à la réduction des obstacles au commerce, nous pouvons contribuer de manière significative à la croissance économique de la Tanzanie et à la prospérité de son peuple. Ce financement reflète notre engagement commun à favoriser le développement durable et les opportunités économiques en Afrique, tout en renforçant les liens économiques entre nos deux nations ». Elibariki...

Why trade between EAC states is lagging

The East African Community (EAC) may have to blame itself for slow trade between its partner States, even though the bloc has some of the most ambitious business protocols on the continent. In spite of these, trade between members has reduced from 16 percent to 14 percent in recent years, signaling persistent protectionism and defiance of the bloc’s policies. The EAC passed the Customs Union, and Common Market Protocol but private sector members drawn from the eight partner States under their umbrella body, the East African Business Council, argue that a new approach to the EAC integration is urgently required to reverse the trend. They presented their views to the Ms Veronica Nduva, the EAC Secretary General, at an event this week. They spoke at the EABC- CEOs- EAC Secretary General Round Table held in Arusha on August 21, 2024. EABC vice chairperson Dennis Karera said trade in services has suffered most. “Lack of harmonisation of mutual recognition of professionals, failure to abolish work permits and implement the EAC trade dispute remedies, liberalisation of air transport services, harmonisation of domestic taxes and elimination of long-standing non-tariff barriers are hampering the EAC,” said Mr Karera. Mr Karera said the last seven years have not been good for the business community between the EAC and the EABC, terming growth pace as slow. It is the period member States were supposed to completely accommodate the protocols, however. “In the recent past, we have been trading at 16 percent but today, we have dropped...

Naivasha, Nairobi Inland Container Depots to increase Uganda’s trade volumes

Minister of state in charge of Economic Monitoring in the Office of the President Beatrice Akello Akori has commended the operationalization of the Nairobi and Naivasha Inland Container Depots (ICDs), which she said will boost transit trade along the Northern corridor. The Northern Corridor road network covers approximately 12.707 kilometers in length, distributed as follows; 567 in Burundi, 4162km DRC, 1328.6kmKenya, 1,039.4km in Rwanda, 3,543km, in South Sudan and Uganda  2,072km. Akello made the remarks on Friday while leading a delegation that was assessing the multi-modal transport infrastructure along the Northern Corridor. The aim of the tour was to understand challenges in the route so as to discuss ways of improving regional trade and transport efficiency. Minister of state in charge of Economic Monitoring in the Office of the President Beatrice Akello Akori (L) has commended the operationalization of the Nairobi and Naivasha Inland Container Depots (ICDs), which she said will boost transit trade along the Northern corridor. (Courtesy Photo) She also commended the seamless clearing processes at both the ICDS which she said allows trades to pay less in demurrage charges, hence increasing Uganda’s exports and import volumes. During the same mission, Akello held discussions with officials from the Uganda Revenue Authority (URA), Kenya Revenue Authority (KRA), and Kenya Railways stationed at the facilities. In order to ease trade along the corridor, Kenya Ports Authority (KPA) has put in place incentives targeting transit customers utilizing the two depots, which they say has made them competitive in the region. According...

PHOTOS: Rubavu Port opens for pilot phase

Rubavu port has been opened for the pilot phase of operations, beginning with the cargo terminal. The pilot phase, which began on June 1, 2024, has been “progressing well,” according to officials from Rwanda Transport Development Agency (RTDA). The agency is currently in the process of finding a private operator to manage the port. Located in Nyamyumba Sector, Rubavu District, the facility was completed in December 2023. Currently, RTDA, in collaboration with the Rwanda National Police-Marine Unit, is overseeing operations during the test phase. Official data from RTDA indicate that the project cost of Rubavu Port amounts to $7.8 million (more than Rwf10 billion). The Rubavu port lies at 2 ha, in Rubavu District, Nyamyumba Sector at the shores of Lake Kivu. Photos by Germain Nsanzimana The Rubavu Port is poised to enhance tourism and cross-border trade between Rwanda and the DR Congo. Cargo handling of loading, offloading, and docking are some of the services being delivered at the port, marking a significant milestone in the transportation sector. The opening of Rubavu Port is expected to significantly boost business and navigation on Lake Kivu. Local traders have already begun to benefit from the improved facilities, allowing for comfortable transportation of goods to Bukavu and Goma cities in DR Congo. “We have seen significant changes from the old port,” said Jean Dusengimana, 56, a resident of Nyamasheke District. “We load cargo very comfortably; boat docking is now easier. Before the new port, we could not sleep out of fear that our...

Slow progress on harmonising standards affecting EAC trade

Failure to harmonise and enact a full standardisation law is affecting intra trade within the East Africa with Uganda on the spot for stalling the enactment of the EAC Standards Act. The process is also very slow thereby affecting business as more than half the members are yet to meet the threshold required. Global and regional trade depends on standards, quality assurance, metrology and testing to establish confidence between customers and suppliers. Within the EAC, it is the legal structure that is yet to be fully in place further jeopardising trends on standards, quality assurance metrology and testing activities that are essential to improve productivity and ensure social and economic development in the region. Indeed, the EAC Secretary General Veronica Nduva is concerned that despite efforts to ensure legislation on standards, a decision by Uganda is holding the Bill from being enacted thereby stalling the legal process. Read original article

Northern Corridor mulls upgrade to ward off the rival Tanzania onslaught

Increasing infrastructure development along the main transport routes in the East African Community bloc could threaten business along the Northern Corridor, even though it could be a good thing for the region. Officials charged with managing the Northern Corridor have been assessing this bittersweet revelation with hope, seeing threats on the one hand and an overall rise in efficiency of travel and transportation on the other. The Northern Corridor originates from Kenya’s Mombasa port but is the main artery of supplies for countries like South Sudan, Uganda, Rwanda and the Democratic Republic of Congo (DRC). Its rival, the Central Corridor, flows from Dar es Salaam and is the supply route to Burundi, DRC, Uganda and Rwanda. For years, the Northern Corridor received more business, profiting from a busier port in Mombasa, better-paved highways and a standard gauge railway (SGR). The Central Corridor has been upgrading its facilities too. On the face of it, it means the Northern Corridor might start losing business to the competition. But not if it upgrades itself too. Incoming Northern Corridor Transit and Transport Coordination Authority (NCTTCA) executive secretary John Deng Diar Diing from South Sudan said he would prioritise road safety and the development of infrastructure, and an upgrade could be one way to retain clientele. Dr Diing takes over from outgoing boss Omae Nyarandi from Kenya, whose term ends this month. He said insecurity and increasing non-tariff barriers (NTBs) remain key hindrances to trade as Kenya competes with Tanzania for business. The Council of...

Le Mozambique loue un terminal portuaire au Malawi, pays enclavé

Le Mozambique envisage de louer une partie de son port de Nacala, dans le nord du pays, au Malawi, pays voisin enclavé. L'accord vise à stimuler les relations commerciales entre les deux pays. Pour officialiser l'initiative, le président mozambicain Filipe Nyusi et son homologue malawite, Lazarus Chakwera, ont signé la semaine dernière les accords initiaux de l'accord de concession. Le Mozambique disposera ainsi d'un espace dans le port de Nacala, que le Malawi pourra transformer en terminal pour ses marchandises. « Les accords bénéficieront aux deux pays, car ils sont des instruments qui visent à permettre des initiatives déjà en cours, telles que le projet d'électrification conjoint Mozambique-Malawi appelé MOMA », a expliqué M. Nyusi. Le port de Nacala fait partie du corridor de développement de Nacala, développé conjointement par le Malawi, la Zambie et le Mozambique. L'objectif est de faciliter la connectivité régionale et l'accès à la mer pour les pays enclavés que sont le Malawi et la Zambie. Le corridor comprend un réseau routier de 722 miles, une réhabilitation ferroviaire reliée à la capitale du Malawi, Lilongwe, et des postes frontières à guichet unique (OSBP) entre les pays concernés. Plus précisément, le port de Nacala s'est avéré compétitif pour les intérêts économiques nationaux du Malawi. La National Oil Company of Malawi (NOCMA) a récemment commencé à importer environ 15 millions de litres de carburant par Nacala, en utilisant le transport ferroviaire. Grâce à cette expédition, le Malawi réduira progressivement sa dépendance vis-à-vis des ports de Beira (Mozambique), Durban...