Archives: Press release

La Tanzanie lance la voie de la logistique durable lors de la réunion de terrain FIATA RAME 2025

La Tanzanie a accueilli la réunion de terrain de la Fédération internationale des associations de transitaires et assimilés pour la région Afrique et Moyen-Orient (FIATA RAME), réaffirmant son engagement à construire un secteur logistique résilient et durable comme pierre angulaire de la croissance de l'économie bleue. Ce forum de deux jours avait pour but d'apporter des réformes pratiques, de favoriser les partenariats mondiaux et de catalyser les investissements dans des infrastructures logistiques intelligentes sur le plan climatique. L'événement a été organisé conjointement par l'Association des transitaires de Tanzanie (TAFFA), le Bureau des transitaires de Zanzibar (ZFB) et le ministère des Transports, avec le soutien de TradeMark Africa grâce à un financement du ministère britannique du Développement international, du gouvernement irlandais et de la Norvège. Placé sous le thème « Contribuer à l'économie bleue ; transformer la logistique pour la durabilité », le forum a rassemblé plus de 500 leaders dans les domaines de la logistique, de la facilitation du commerce, de la politique et de l'enseignement. Il s'est attaché à remédier aux principales inefficacités des systèmes logistiques régionaux, notamment la fragmentation des réseaux multimodaux, la lenteur des mouvements de marchandises et les goulets d'étranglement douaniers. Étant donné que le commerce maritime sous-tend plus de 80 % du commerce mondial (CNUCED, 2024) et que les coûts logistiques de l'Afrique restent supérieurs de 40 à 60 % à la moyenne mondiale (Banque mondiale, 2023), l'urgence d'une réforme structurelle était évidente. Lors de l'ouverture du forum, le deuxième Vice-président de Zanzibar, Hemed Suleiman...

La Zambie met en service un laboratoire phytosanitaire modernisé à Nakonde pour renforcer la sécurité alimentaire à la suite d’une grave sécheresse.

La Zambie a pris une mesure importante pour préserver sa sécurité alimentaire et le commerce agricole régional après la mise en service d'un laboratoire rénové et entièrement équipé du Service de quarantaine et de phytosanitaire (PQPS) au poste frontalier unique de Nakonde (OSBP). Le laboratoire phytosanitaire nouvellement réhabilité à la frontière avec la Tanzanie permettra d'accélérer le contrôle des importations de maïs et de préserver les réserves alimentaires nationales à la suite de ce qui est présenté comme la pire sécheresse que le pays ait connue en quarante ans (en 2023/2024). Selon la FAO, la sécheresse a gravement affecté la production de maïs et exposé près de la moitié de la population au risque d'insécurité alimentaire, affectant 84 des 116 districts du pays répartis dans plusieurs provinces. Le laboratoire a été réhabilité et équipé par le gouvernement zambien en partenariat avec TradeMark Africa (TMA) et financé par le gouvernement britannique à hauteur de 3,8 millions de kwacha zambiens (136 000 USD). Il est équipé de matériel de diagnostic de pointe, notamment d'une machine de réaction en chaîne par polymérase (PCR), de microscopes, de centrifugeuses et de kits de test ELISA. Ces kits sont conçus pour tester et détecter rapidement des maladies telles que la maladie de la nécrose létale du maïs (MLND). Le laboratoire a également été équipé d'une alimentation solaire de secours, d'un système d'eau amélioré et de l'air conditionné, ce qui garantit que les opérations se poursuivent sans interruption, même en cas de coupure de courant ou de...

Le comté de Makueni et TradeMark Africa mettent en place un centre d’approvisionnement pour l’exportation de produits horticoles.

Makueni County, Kenya, 05 mai 2025 - Le gouvernement du comté de Makueni et TradeMark Africa (TMA) ont signé aujourd'hui un protocole d'accord en vue d'établir un centre d'approvisionnement pour l'exportation (ESH) destiné à transformer les exportations horticoles originaires du comté ainsi que des comtés voisins de Machakos, Kajiado et Taita-Taveta. Ce centre devrait débloquer de nouvelles opportunités sur le marché mondial, en particulier au sein de l'Union européenne (UE). Le partenariat, dans le cadre du programme de renforcement de l'environnement des entreprises et des exportations (EU-BEEEP) financé par l'UE et mis en œuvre par TMA, permettra de résoudre les goulets d'étranglement liés aux pertes post-récolte auxquels sont confrontés les producteurs et les exportateurs. L'ESH servira d'installation centralisée pour l'agrégation et le traitement, et fournira un écosystème d'exportation durable conforme aux normes sanitaires et phytosanitaires (SPS) internationales et aux exigences de durabilité. L'ESH offrira également des services d'inspection et de certification sur place pour répondre aux normes d'exportation. Le comté de Makueni est l'un des principaux producteurs de mangues du Kenya, avec une production annuelle estimée à 245 000 tonnes métriques. Cependant, plus de 40 % des mangues sont gaspillées en raison du manque de marchés. En outre, le comté est en train de devenir l'un des principaux producteurs d'avocats et de haricots verts. Cependant, alors que la région est confrontée à une perte substantielle des produits ciblés en raison de l'absence de marché, l'UE présente une énorme opportunité de marché. S'exprimant lors de la cérémonie de signature, S.E. Mutula...

Le Mozambique lance le système informatisé e-Phyto afin d’automatiser la délivrance de licences pour les exportations de produits végétaux et de renforcer la compétitivité du marché.

Le gouvernement du Mozambique, par l'intermédiaire de son ministère de l'Agriculture, de l'Environnement et de la Pêche (MAAP), a officiellement lancé un système national de certification phytosanitaire électronique, connu sous le nom d'e-Phyto. Cette initiative marque une étape importante dans la modernisation du commerce agricole du pays en visant à réduire les délais dans les processus d'exportation et d'importation, tout en alignant le Mozambique sur les normes internationales. Le développement de ce système crucial a été soutenu techniquement par TradeMark Africa (TMA) et financièrement par les gouvernements de l'Irlande et des Pays-Bas. En remplaçant la lourde procédure de certification manuelle sur papier, le système e-Phyto devrait permettre de réduire considérablement les coûts de transaction, d'accélérer les délais de traitement et d'améliorer le respect des réglementations phytosanitaires mondiales. L'agriculture joue un rôle central dans l'économie du Mozambique, contribuant de manière substantielle au PIB du pays à hauteur de 24,3 % en 2023, comme l'indique la Banque mondiale. Les exportateurs de produits clés tels que les bananes, les mangues, les litchis, les noix de cajou, les semences, les plantules et les agents de contrôle biologique étaient auparavant confrontés à un processus exigeant. Ils devaient soumettre des demandes sur papier soit au siège de la Direction nationale de la santé agricole et de la biosécurité (DNSAB), soit dans l'un de ses 41 bureaux régionaux répartis dans tout le pays. Cela impliquait souvent de nombreuses visites au bureau, des déplacements à la banque pour les paiements, des suivis répétés et des périodes d'attente considérables...

L’Afrique de l’Est dévoile un plan d’action visant à accélérer les paiements transfrontaliers régionaux afin de stimuler le commerce et l’inclusion financière.

La Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) a franchi une étape importante vers l'approfondissement de l'intégration économique régionale et le renforcement des paiements numériques transfrontaliers suite à l'adoption d'un plan directeur pour le système de paiement transfrontalier. Approuvé le 9 mai 2025 à Mombasa lors de la 28e réunion ordinaire du comité des affaires monétaires de la CAE, qui comprend les gouverneurs des banques centrales des États partenaires de la CAE, le plan directeur présente des pistes pour moderniser, harmoniser et développer l'infrastructure de paiement de la région. Son objectif est de rendre les transactions transfrontalières plus rapides, plus sûres, plus abordables et plus accessibles, en particulier pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPME). Les gouverneurs des banques centrales qui ont approuvé le plan directeur ont décrit son adoption comme une étape importante dans le parcours de la CAE vers la construction d'un bloc économique plus intégré et inclusif, en accord avec l'ambition de la région d'établir une monnaie unique à l'horizon 2031. Qualifiant ce jalon comme « étape critique vers un écosystème fiable de paiements transfrontaliers », le gouverneur de la Banque de Tanzanie, M. Emmanuel Tutuba, a reconnu le rôle croissant des innovations telles que la Fintech et les crypto-monnaies dans l'amélioration de l'inclusion financière et de l'efficacité opérationnelle. Il a également noté les défis réglementaires et de cyber sécurité associés qui émergent en raison de ces innovations, tout en réaffirmant l'engagement continu de la Banque de Tanzanie à soutenir le programme d'intégration de la CAE. Dr....

La ZLECAf et TradeMark Africa approfondissent leur collaboration pour faire progresser la facilitation des échanges

Le Secrétariat de la ZLECAf et TradeMark Africa TMA ont annoncé une coopération stratégique formalisée par la signature d’un protocole d’accord marquant une étape importante vers l’avancement des plans et engagements de la ZLECAf pour promouvoir les échanges intra-ACFECommerce africain. La signature du protocole d’entente a eu lieu au siège du Secrétariat de la ZLECAf à Accra, au Ghana, et a été dirigée par S.E. Wamkele Mene, secrétaire général de la ZLECAf et Dave Beer, directeur général de la ZLECAf. Le partenariat s’appuie sur l’engagement commun du Secrétariat de la ZLECAf et de TMA d’accélérer l’intégration économique et l’expansion commerciale de l’Afrique en veillant à ce que les efforts de facilitation des échanges se traduisent par un véritable impact économique sur tout le continent. En s’attaquant aux obstacles au commerce, améliorant ainsi l’efficacité des frontières et l’infrastructure du commerce numérique, cette collaboration aidera les entreprises, notamment les MPME, à accéder à de nouveaux marchés et à renforcer les chaînes de valeur régionales. La ZLECAf, qui vise à créer un marché unique de 13 milliards de personnes avec un PIB annuel combiné de 34 billions de dollars, est conçu pour éliminer les barrières tarifaires et non tarifaires au commerce intra-africain, améliorant ainsi l’accès aux marchés et augmentant la productivité, ce qui conduit au développement de l’Afrique. D’autre part, TMA travaille à accroître le commerce intra-africain durable et inclusif et les exportations vers le reste du monde grâce à une meilleure facilitation des échanges conduisant à la croissance commerciale et à la...

Le Canada apporte son soutien aux femmes commerçantes en Afrique de l’Ouest avec une nouvelle initiative qui couvre six pays.

La ministre du Commerce, de l’Agroalimentaire et de l’Industrie du Ghana, S.E. Elizabeth Ofosu-Adjare, a rencontré des représentants principaux d’Affaires mondiales Canada (AMC), du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) et TradeMark Africa pour le lancement d’un projet ciblant les femmes commerçantes dans 6 pays d’Afrique de l’Ouest. Cet événement haut en couleur a marqué le lancement officiel des activités du projet Faire du commerce un travail pour les femmes en Afrique de l’Ouest (MTW) de 19,7 millions de dollars canadiens qui sera mis en œuvre au Bénin, au Burkina Faso, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Nigéria. La stratégie du projet, qui sera mise en œuvre par le CECI et TMA jusqu’en 2030, comprend l’utilisation d’outils numériques, des programmes de littératie financière et la promotion de politiques commerciales sensibles au genre. En outre, il entend institutionnaliser les innovations qui ont un impact dans le cadre des plans et stratégies économiques régionaux, contribuant ainsi à terme à une croissance inclusive et écologiquement durable. Ces efforts viseront à remédier aux disparités économiques et sociales identifiées en favorisant des pratiques commerciales durables qui favorisent les groupes marginalisés, avec un accent particulier sur les femmes. À l’heure actuelle, les femmes continuent de gagner moins d’argent, de diriger des entreprises plus petites que leurs homologues masculins, de faire face au harcèlement, à la violence sexiste (VFS) et aux obstacles systémiques aux passages frontaliers. Ces problèmes sont exacerbés par le fardeau supplémentaire que représentent pour les femmes les rôles de production...

L’Ouganda se mobilise pour le programme régional de transformation de la pêche pour les femmes et les jeunes en Afrique

Le gouvernement ougandais a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de transformation du secteur des pêches du pays en mettant davantage l'accent sur la commercialisation, la durabilité et la croissance inclusive. Le Secrétaire permanent du ministère ougandais de l'agriculture, de l'industrie animale et des pêches (MAAIF), Maj. Gen (Rtd). David Kasura, a fait ces remarques au cours d'une réunion avec des représentants de l'Unité de développement du secteur privé de la ZLECAf (AfCFTA-PSU) et TradeMark Africa. Les deux organisations, avec la Fondation Mastercard, s'associent dans le cadre du programme quadriennal d'autonomisation économique des femmes et des jeunes dans le secteur de la pêche, qui vise à libérer des opportunités économiques dans l'ensemble des pêcheries concernées. TradeMark Africa était représenté par Anataria Uwamariya, directrice de la compétitivité des entreprises, et George Wamae, gestionnaire du programme, tandis que l'AfCFTA-PSU était représentée par Komla Bissi, responsable de l'agriculture, et Florence Sinyangwe, responsable des femmes, de la jeunesse et des MPME. Maj. Gen (Rdt). Kasura a salué l'initiative, soulignant que le secteur de la pêche reste l'un des acteurs économiques les plus importants en Ouganda après le café, contribuant de manière significative à la sécurité alimentaire nationale et à l'emploi. Il a toutefois souligné que le principal défi ne réside pas dans le commerce mais dans la production, soulignant l'urgence d'accroître la productivité grâce à des pratiques responsables et à des technologies de pêche qui protègent les écosystèmes lacustres. « Les lacs meurent progressivement en raison de l'augmentation des activités humaines telles que...

S.E. Hailemariam Desalegn Boshe parie sur la ZLECAf comme catalyseur de l’Agenda 2063 de l’UA lors d’une conférence publique au Ghana

À l'heure où l'Afrique célèbre les cinq ans de l'entrée en vigueur de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), S.E. Hailemariam Desalegn Boshe, président du conseil d'administration de TradeMark Africa et ancien Premier ministre de l'Éthiopie, a donné une conférence publique stimulante sur le thème "La ZLECAf en tant que catalyseur de l'Agenda 2063 : Saisir les opportunités dans un monde en mutation". Au cours de la session organisée dans le cadre de la ZLECAf et retransmise en direct depuis les bureaux du secrétariat de cette dernière à Accra, au Ghana, S.E. Desalegn s'est penché sur les réussites et a présenté des arguments provocateurs sur les raisons pour lesquelles l'Afrique a du mal à commercer avec elle-même. Les perspectives de la ZLECAf restent extrêmement positives, avec le développement des infrastructures, comme l'amélioration des réseaux de transport et de communication, en cours pour soutenir l'augmentation des activités commerciales. En outre, entre 2017 et 2023, le commerce intra-africain a connu une augmentation estimée à 27 %, atteignant environ 190 milliards de dollars - un signe de progrès dans l'intégration commerciale régionale, malgré des défis structurels persistants. Cependant, le commerce intra-africain ne représente que 15 % du commerce total de l'Afrique. Les pays africains ont historiquement moins échangé entre eux qu'avec d'autres régions en raison de contraintes contraignantes, y compris, mais sans s'y limiter, les déficits dans les infrastructures liées au commerce, le chevauchement et la multiplicité des communautés économiques régionales (CER), le manque de complémentarité des biens et des...

Sweden Backs $2.7 Million Programme to Green Kenya’s Trade

Nairobi, Kenya, 29 May 2025 — Sweden has signed a $2.7 million agreement with TradeMark Africa to bolster sustainable and inclusive trade in Kenya. This two-year Kenya Enhanced Trade Environment and Inclusion (KETEI) programme will help Kenya achieve its national trade ambitions within various frameworks, such as the African Continental Free Trade Area (AfCFTA). The programme will do this by boosting port efficiency, enhancing the green trade infrastructure and policy landscape, and strengthening the resilience of women- and youth-owned SMEs participating in trade. The KETEI programme aligns with TradeMark Africa's broader strategy of fostering sustainable and resilient trade. It's anticipated that supported MSMEs (60% women-led, 40% youth-led) will see a $3 million increase in export value, along with specialised support on climate-linked export regulations and standards. Furthermore, the programme expects to leverage at least $5 million in private investment towards green logistics infrastructure. In 2023, Kenya exported coffee worth approximately $252.12 million, with the European Union (EU) accounting for 55% of this value. That same year, the EU Parliament passed the EUDR, aimed at reducing deforestation and forest degradation. The EUDR mandates that certain commodities, including coffee, linked to deforestation must not be placed on or exported to the EU market after 30th December 2025 for medium and large companies, and 30th June 2026 for small and micro businesses. This makes compliance with these regulations crucial for the success of Kenya’s coffee subsector, which heavily relies on the EU market. In 2022, Kenya launched its AfCFTA strategy, which aims to...